Contre le naturalisme

Le naturalisme est à la fois:

  • L'idée selon laquelle chaque être ou chose possède une nature, ou essence, réalité intérieure à valeur à la fois descriptive et prescriptive.
  • L'idée selon laquelle l'ordre du monde est déterminée par une quasi-divinité, Nature, dont il convient de respecter les commandements.

Le naturalisme est une vision du monde fausse et conservatrice.

L'écologie politique est fortement imbibée de naturalisme. C'est pourquoi il importe que l'animalisme s'en distancie:

  • «Pourquoi je ne suis pas écologiste», texte écrit en 1988 et qui visait déjà à mettre quelques points sur les «ı». Il témoigne de mon état d'esprit de cette époque où je sortais du dogme naturaliste et de bon nombre d'idées dont beaucoup que j'ai développées plus pleinement plus tard, voire qu'il me reste encore à développer.

Mais l'écologie pourait être autre chose:

Cela impliquera tôt ou tard de faire évoluer le monde. Dans cette section j'ai regroupé deux textes défendant l'«intervention» dans la nature – terme impropre, puisque les humains sont, comme tout ce qui existe, une partie de la nature.

La critique antispéciste du naturalisme, c'est aussi celle du refus du public en général et des biologistes en particulier d'abandonner le langage finaliste dans leur conception de la nature et de l'évolution – malgré Darwin, plus d'un siècle et demi après lui. Plusieurs textes dans la section le darwinisme contre le naturalisme montre aussi la fécondité de l'antispécisme jusque dans ce domaine scientifique.

Trois autres textes complètent ma contribution à ce sujet: