naturalisme

Sur «La Révolution antispéciste»

Couverture du livre.

La Révolution antispéciste est un livre collectif de 360 pages paru début 2018 aux éditions PUF, et qui rassemble une quinzaine de textes, pour la plupart issus des Cahiers antispécistes, mais dont d'autres sont parus dans

Sommaire:

  • Préface par Renan Larue
  • Introduction: «Pourquoi la révolution antispéciste?» par Yves Bonnardel, Thomas Lepeltier et Pierre Sigler
  • «Qu'est-ce que le spécisme» par David Olivier Whittier (publié à l'origine dans les Cahiers antispécistes n°5 (1992); repris sur le présent site)
  • «Qu'est-ce que la conscience?» par Pierre Sigler (article inédit)
  • «La vie mentale des animaux» par Pierre Sigler (

D'une convergence des luttes à l'autre

Lors des Estivales de la question animale 2018 j'ai donné une conférence sur la question de ce qu'on appelle la «convergence des luttes» – c'est-à-dire, l'alliance entre l'antispécisme, l'antiracisme, l'antisexisme et diverses autres luttes contre des oppressions. Mon point de vue est différent de celui que promeuvent la plupart des personnes qui utilsent ce terme. Voici le résumé que j'en avais fait:

Sur un certain sophisme concernant le concept darwinien d'adaptation

 

Pour une critique de l'expression «sélection naturelle», voir «La nature ne choisit pas».

Du fait du mécanisme communément appelé «sélection naturelle», les organismes tendent à s'adapter à leur environnement. Cette adaptation peut être décrite comme un processus d'optimisation, qui conduirait dans l'idéal l'organisme à être adapté de façon parfaite à son environnement.

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La nature ne choisit pas

«J'ai donné à ce principe le nom de sélection naturelle1»

L'adhésion à la parole du Maître peut parfois être une trahison de son esprit, du sens de son œuvre, puisque ledit Maître, faisant œuvre d'innovation et s'affrontant à des mentalités au départ hostiles, choisit souvent ses paroles au moins autant pour leurs qualités pédagogiques, conciliatrices, de transition, que pour leur clarté.

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Les espèces non plus n'existent pas

La science a besoin d'ordre: donc de classifications. C'est là la première justification qui peut venir à l'esprit, naïvement, quand on s'interroge sur la raison d'être de la notion d'espèce en biologie. Pour y voir clair, cette science pas plus qu'une autre ne peut se contenter d'envisager les objets qu'elle étudie – plantes ou animaux individuels – un par un; il lui faut pouvoir les insérer dans une structure et ainsi rapporter les faits particuliers à un ensemble plus général, et inversement pouvoir former des prédictions sur la base de la position d'un individu dans cet ensemble.

Luc Ferry ou le rétablissement de l'ordre

Le «très modeste»1 livre de Luc Ferry2 a, depuis sa sortie en septembre dernier, fait un tabac - prix Médicis, interviews sur toutes les chaînes3... - et nous a bien aidés. En effet, près de la moitié du Nouvel Ordre écologique étant consacrée au mouvement de libération animale, ce succès fait qu'aujourd'hui, au moins, on sait en France que cette lutte existe.