prédation

Sur «La Révolution antispéciste»

Couverture du livre.

La Révolution antispéciste est un livre collectif de 360 pages paru début 2018 aux éditions PUF, et qui rassemble une quinzaine de textes, pour la plupart issus des Cahiers antispécistes, mais dont d'autres sont parus dans

Sommaire:

  • Préface par Renan Larue
  • Introduction: «Pourquoi la révolution antispéciste?» par Yves Bonnardel, Thomas Lepeltier et Pierre Sigler
  • «Qu'est-ce que le spécisme» par David Olivier Whittier (publié à l'origine dans les Cahiers antispécistes n°5 (1992); repris sur le présent site)
  • «Qu'est-ce que la conscience?» par Pierre Sigler (article inédit)
  • «La vie mentale des animaux» par Pierre Sigler (

Veggie Pride: quelques aspects essentiels

Aux premiers temps de la VP j'avais essayé de développer quelques-unes des idées qui suivent, puis à d'autres occasions aussi (en particulier dans les Cahiers antispécistes), mais je n'ai pas réussi à l'époque à les exposer de façon assez claire peut-être, alors je m'y remets, dans l'espoir de faire saisir pourquoi je pense qu'un certain nombre de points du Manifeste sont importants.

Pourquoi je ne suis pas écologiste

Les écologistes me paraissent en général à la fois déifier la nature et s'en faire une idée très étriquée et figée.

Je suis étonné de voir combien peu de personnes en France dans les mouvements alternatifs ont fait le pas de cesser de consommer de la viande. En manger c'est commanditer la mise à mort d'un être sensible qui vit et qui accorde toute la valeur qu'il peut au seul bien qu'il a, sa vie.

L'Animal, l'Homme, la Nature, la Société: et moi, dans tout ça?

La nature est perçue le plus souvent comme une harmonie, une complémentarité de relations entre les règnes minéraux, animaux et végétaux. Les gens se la représentent comme un Système, où tout à une place bien définie; chaque chose, chaque être a une fonction dans ce Grand Tout, n'existe que pour et par ce Grand Tout1. Ils ne voient pas la nature comme un fabuleux désordre, comme un gros tas de cailloux (la Terre) peuplé d'êtres vivants qui, en tant qu'individus, vivent pour eux-mêmes.