Animalisme

L'animalisme, c'est le mouvement de société et d'idées autour de la préoccupation pour les animaux non humains. En tant que tel, il est impossible d'en donner des limites précises. Ce qu'on trouvera sur ce site correspond à ma vision de l'animalisme et à la logique que j'y vois.

L'opposition au spécisme – à la discrimination arbitraire pratiquée en raison de l'espèce – en forme le cœur. La sous-section «le spécisme» traite tout particulièrement de cette idéologie, de sa définition et sa caractérisation. C'est pour lutter contre le spécisme qu'ont été fondés en 1991 la revue Les Cahiers antispécistes, à laquelle est consacrée cette sous-section; une large partie des textes du présent site en proviennent.

Le spécisme est un essentialisme, et nous amène à jeter un regard différent sur les humains et les autres animaux; souvent à juger ces derniers purs et innocents, et les humains cruels et pêcheurs. Cette vision est fausse, elle-même spéciste et doit être combattue; c'est l'objet de plusieurs textes et interventions rassemblées dans la sous-section «les humains eux aussi sont des animaux».

L'oppression concrète majeure pratiquée par les humains sur les autres animaux est le fait de les manger. La première action importante à laquelle j'ai participé a été la production, avec cinq amis, de la brochure Nous ne mangeons pas de viande pour ne pas tuer d'animaux (1989); cette sous-section présente plusieurs articles qui en sont extraits, ainsi que le pdf de la brochure tout entière. D'autres textes et interventions conduites au fil des ans et qui concernent cette question sont regroupées dans la sous-section «enjeux alimentaires».

Un autre enjeu classique de l'animalisme est l'expérimentation animale. Avant cette sous-section j'ai placé un texte d'Yves Bonnardel, «Dératisation», sur cette question qui concerne un nombre immense d'animaux, et qui à l'époque où il a été écrit (1991), était complètement en dehors de la préoccupation de la défense animale classique.

Enfin, l'enjeu majeur de la lutte animaliste est, depuis le début, le simple fait que l'on accepte de remettre en question le point de vue dominant. Un court texte paru dans le numéro zéro des Cahiers antispécistes, «La libération animale n'est pas la bienvenue à la Bibliothèque Municipale de Lyon», en témoigne.

Les antispécistes sont typiquement sentientistes. Le terme «sentience» a été introduit en 2005 par Estiva Reus dans un éditorial des Cahiers antispécistes:

Nous n'avons pas dans les textes qui suivent introduit le néologisme « sentience ». Je crois qu'à l'avenir nous en userons et tenterons de le populariser, de même que l'adjectif associé («sentient»). C'est qu'en français il nous manque un mot pour désigner la chose la plus importante du monde, peut-être la seule qui importe : le fait que certains êtres ont des perceptions, des émotions, et que par conséquent la plupart d'entre eux (tous ?) ont des désirs, des buts, une volonté qui leur sont propres.

La chose la plus importante du monde, la sentience n'a étonamment aucune place dans notre vision scientifique actuelle, en particulier celle de la physique. Résoudre cette difficulté

L'égalité animale

->Pourquoi je ne suis pas écologiste

Défense animale / libération animale

Luc Ferry ou le rétablissement de l'ordre (aussi antinaturalisme)

-> Bambi a froid

Brochure Nous ne

Cette brochure, première intervention animaliste, couvre la question des animaux pour la viande mais aussi l'ensemble du domaine animaliste.

  • Brochure
  • Intro
  • À propos du tiers-monde
  • Santé
  • Sensiblerie
  • Si je m'occupais d'un enfant
  • La moindre des choses (aussi nouveau progressisme)

Veggie Pride

Réflexions sur la Veggie Pride

Biologie

Mélange de genres

Expérimentation animale

Un mal nécessaire?

Éthique

->En défense de l'utilitarisme

->Les humains sont des animaux

Avortement et libération animale

Pourquoi tuer?

Citer Flobur.

C'est horrible!

Le goût et le meurtre

Divers

Sur l'alimentation végétarienne des chats et des chiens (aussi antinaturalisme)

Traditions transitions