La brochure Nous ne mangeons pas de viande pour ne pas tuer d'animaux a été publiée en mai 1989. Écrite essentiellement par cinq personnes – Corinne Monnet, Françoise Blanchon, Martial, Yves Bonnardel et moi-même – et produite avec des moyens artisanaux, elle a représenté mon premier engagement animaliste public. Elle s'est vendue au fil des ans en plusieurs milliers d'exemplaires et a aussi signé le début d'une époque dans la militance animaliste française.
Un montage PDF de scans de la totalité de la brochure est disponible dans ce dossier. On y trouvera aussi un fichier ODT (format OpenOffice) contenant une large part des textes.
On trouvera sur le présent site plusieurs textes extraits de la brochure:
- Présentation de la brochure – «Oui, nous ne mangeons pas de viande pour ne pas tuer d'animaux, parce que nous savons, comme chacun sait, que la viande n'est pas un produit banal, que c'est de la chair, comme notre chair, d'un animal qui, comme nous, a vécu, a ressenti des émotions, aurait aimé continuer à vivre, et qui a été tué.»
- David Olivier Whittier, «À propos du Tiers-Monde» – La pénurie alimentaire mondiale n'est pas notre motivation centrale, mais nous sommes heureux que, de fait, le refus de la viande aille dans le bon sens sur cette question.
- Yves Bonnardel, «L'Animal, l'Homme, la Nature, la Société: et moi, dans tout ça?» – Un des premiers textes antinaturalistes du mouvement animaliste français. «Ils font de la nature-réalité, la Nature-idée, Nature-religion. De la même façon que, pour de nombreux mystiques, l'univers devient Cosmos, et la terre, Notre Mère la Terre. Le Cosmos ou la Nature deviennent ainsi de ces êtres vivants monstrueux qui n'existent que dans l'imagination de leurs créateurs humains.»
- David Olivier Whittier, «Santé» – Peut-on vivre sans manger les animaux? Un tour, avec les connaissances de l'époque, de cette question.
- David Olivier Whittier, «Sensiblerie» – L'attribution de la préoccupation pour les animaux non humains à une sensiblerie mal placée et «puérile» résulte d'une fabrication.
- Françoise Blanchon, «Poulet congelé» – Un corps mort trouvé dans une benne. Pour lui, c'était trop tard.
- David Olivier Whittier, «La moindre des choses» – «pour vouloir penser clairement, pour vouloir désirer un monde meilleur, pour moi, cesser de manger de la viande, c'est tout simplement la moindre des choses.»